L'artiste
Licenciée en histoire de l’art et dotée d’un Master 2, Mention « Histoire, Patrimoines et Tourisme international », Cécile Trébuchet travaille depuis de nombreuses années en qualité de guide conférencière agréée du ministère de la Culture sur le territoire des deux Charentes et à Poitiers.
Exposition des peintres à Saint Savinien – 2020
Après un premier temps de formation en institut d’études politiques, c’est sa passion pour les patrimoines culturels et naturels qui l’ a incitée à s’investir pleinement pour la défense, la valorisation et la protection des patrimoines bâtis, notamment en tant que coordinatrice du réseau des guides conférencières de la ville de Saintes « Toute une Histoire, groupement GCA -Guides Conférencières Associées- » et en tant que présidente de l’association MédiaCtions dont elle est la créatrice, (https://www.mediactions.fr/), Groupement citoyen pour la protection et la valorisation des patrimoines culturels et naturels.
Cécile est aussi directrice d’« Héritage, pour le Partage Culturel » créée en 2008 ( https://www.heritage.asso.fr/ ), association qui organise des événements culturels et festifs pour les collectivités territoriales, les comités et amicales, les individuels et travaillant en particulier auprès des personnes en situation de handicaps. Au sein de cette association, Cécile Trébuchet œuvre pour la mise en histoire des communes et pour la valorisation des patrimoines ruraux avec l’édition de livrets historiques et la création des visites guidées des villages charentais. Grace à son travail, l’association a été primée et reçu le premier prix 2013 des Trophées de l’Innovation Sociale Poitou Charentes avec la création de l’animation « Tranches de vies et patrimoines ruraux » de la Fondation AG2R La Mondiale et le deuxième prix du Concours 2011 « Initielles» par l’ex -Conseil Régional du Poitou-Charentes pour l’ initiative féminine et culturelle auprès de la collectivité.
Entre 1996 et 2004, elle a été la directrice du Groupement d’Intérêt Commercial Artisanal et Communal de Saintes « Vitrines de Saintes », avec l’invention et la réalisation des animations culturelles et touristiques de la ville de Saintes, dont « Les Fêtes Romaines ». Puis elle est intervenue pendant plus de dix années auprès de La Ligue de l’Enseignement, l’Irfrep, en qualité de formatrice-conférencière auprès des apprenants en tourisme et en histoire de l’art et pour l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, en tant que formatrice en Histoire de France, histoire des institutions françaises, de la citoyenneté, des symboles et de l’ évolution de la République française. Spécialiste en actions de développement de territoire, en gestion touristique et en protection des patrimoines elle est aussi formatrice en tourisme et handicaps.
Sa vie personnelle l’a amenée à vivre en alternance entre Saintes et Erevan, en Arménie pendant dix années environ, pays où elle s’est investie dans la protection des monastères. Peignant depuis l’âge de 30 ans, entourée d’un père artiste peintre lui aussi et fréquentant de nombreux artistes dans son entourage famlial, c’est à Erevan qu’elle est tombée éperdument amoureuse des œuvres de l’artiste Ivan Aïvazovski. Pourtant née en Charente Maritime, déjà grande passionnée des rivages charentais, c’est en Arménie qu’elle a eu la plus grande rencontre artistique avec la mer et ce maitre du 19ème siècle. Depuis, le thème de la mer et des rivages s’est affirmé comme son choix de prédilection.
« Perdue dans un pays qui n’était pas le mien, je me nourrissais, de monastère en monastère et dans tous les musées, d’un art qui m’était étranger mais dont la beauté devenait l’une des découvertes les plus émouvantes de ma vie. L’Arménie n’est en limite d’aucun rivage, d’aucun océan et seul le lac Sevan rappelle des paysages et histoires d’eau. Et pourtant ? Ivan Aïvazovski a transmis dans ses toiles les plus grandes tempêtes et les vagues écorchées rappelant toutes les colères des hommes contre les injustices. Ce maître des marines, grand artiste du romantisme et réalisme de l’art russe a eu alors raison de toutes mes émotions »
De retour dans son pays et sa ville natale de Saintes, la création de l’Atelier d’Art était comme une évidence. C’est surtout une envie de partage et de rencontres avec les habitants, les artistes et visiteurs de la région.
Depuis les rivages charentais aujourd’hui, elle peint et vit avec la mer et les vagues comme on vit avec des amis faisant partie intégrante des bonheurs de la vie. L’Atelier d’Art est comme un aboutissement à cette passion pour l’amour de l’art.
Cécile Trébuchet lors de son installation
L'artiste et la mer (à Arcachon)
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